Le tai-chi-chuan ou tai chi ou taiji quan est à l'origine un art martial chinois, d'inspiration taoïste.
Les sinogrammes du tai-chi-chuan sont composés des éléments taiji 太極, « faîte suprême », et quan 拳, « poing, boxe » et traduits littéralement par « boxe du faîte suprême », ou « boxe avec l'ombre », car l'observateur a l'impression que le pratiquant lutte contre une ombre.
Souvent réduit en Occident à une sorte de gymnastique, il est apprécié pour son effet bénéfique sur le corps et la santé.
Les mouvements ont à la fois une application martiale (esquives, parades, frappes, saisies…) et énergétique. Le tai-chi-chuan se pratique à mains nues mais est associé à des arts utilisant des armes (éventail, épée, sabre, bâton…).
Reconnue comme discipline de santé, le taiji quan permet concentration, coordination, équilibre, calme, gestion du stress et souplesse.
Il permet en particulier pour les plus âgés de diminuer le risque de chutes et de fractures.
Le taiji quan répond parfaitement aux besoins d'équilibre et de détente des Occidentaux.
Il apparaît comme une gymnastique lente dans laquelle chaque geste, chaque attitude a son importance. Pratiqué en groupe, il peut rappeler les mouvements ondoyants des algues bercées par les vagues.
Une détente atteint progressivement les blocages musculaires qui traduisent des tensions psychologiques dues aux épreuves de la vie et enregistrées par le corps.
On apprend à se " laisser respirer". Progressivement s'installe une respiration basse, profonde et naturelle.
On prend conscience de la circulation de l'énergie interne, du qi (ou chi) à travers les méridiens.